S’il y a bien une chose que je trouve décidément difficile, c’est le respect de soi.
Quand considère t-on que nous y sommes et que nous ne sommes pas dans un « caprice de princesse » ?
Et puis, le respect de soi est plus facile à mettre en place quand on va bien dans sa tête, dans son corps. Mais quand on est plus vulnérable, affaiblie, il est tentant de s’accrocher à des comportements moins gratifiant (cf : la fameuse dépendance affective…) !
Voilà. Ce matin, je me suis réveillée avec ça : RESPECTE TOI. Comme une invitation à me rappeler ma liste de tout ce qui est non négociable, des « principes » qui, si je les laisse filer, engagent le non respect de ma personne.
Tu veux savoir pourquoi c’est revenu ce matin ? Parce qu’il y a parfois besoin d’une petite piqure de rappel, tu ne crois pas ? ;)
Tiens en t’écrivant je me rappelle que c’était notre sujet de conversation avec mon amie Nath la semaine dernière… Comme quoi, c’est THE thème du moment !
Il fut un autre temps (haha j’aime bien ça) , j’étais un peu prête à tout pour avoir ma place dans mon groupe d’ami.es ou sa famille, avoir une relation amoureuse lisse, fluide, sans un mot plus haut que l’autre, vouloir être la parfaite compagne à tout prix, être celle qui est toujours joyeuse et pétillante, celle sur qui on peut compter…
Je ne te dis pas ça pour que tu me plaignes attention : parce qu’on est nombreux à avoir déjà ressenti cela. Franchement, si tu dis non : soit tu te voiles la face, soit je veux te rencontrer et te dire bravo pour être toujours resté droit dans tes bottes !
Parce qu’il s’agit bien de cela : le respect de soi, c’est rester droit dans ses bottes, c’est ne pas plier ou courber l’échine quand on nous demande de choisir entre nous et…les autres.
A quel moment je me respecte quand je réponds OUI à tout plein de sollicitations qui me demandent d’annuler ce que je m’étais prévue ? A quel moment je me respecte lorsque mes « amis » ou mon compagnon me dévalorisent, me minimisent ? A quel moment je me respecte quand j’autorise un comportement égoïste et qui en plus me renvoie que c’est moi le problème ?
Et oui, quand on se dresse pour le respect, il y a forcément un moment où en face, la personne, démunie, tentera de vous jeter la pierre en vous faisant croire que vous êtes enfermant, rigide, pas normal…
(Haha) et là, je m'aperçois qu'on pourrait transposer ça à nos enfants ! Non nous ne sommes pas obligé de tout mettre sur pause et sacrifier notre soirée copines parce que notre beau chérubin se roule par terre par ce que maman sort... Eux aussi peuvent remettre notre cadre en question (ça c'est une autre histoire).
Quand on décide de se choisir, il faut bien être ok avec le fait que l’on va faire du tri relationnel. C’est bousculant, challengeant mais qu’est ce que c’est bon au final…
Attention, pas de rancoeur ici !!
Il faut savoir dire STOP quand on sent l’équilibre se rompre : on peut doser et faire comme nos parents « attention, je compte jusqu’à 3… ». A 3, si la situation reste la même, on saura que dire CIAO est la meilleure solution pour nous.
Et le plus beau, c’est quand après les au revoir, on arrive à dire MERCI.
Ca vous étonne ? Dire merci à l’autre pour ce qu’il nous a apprit, enseigné, permis de faire… Et peut être que nos chemins se décroiseront de façon plus saine, qui sait ?! (va voir la méthode Hopono)
Aujourd’hui, mon cadre de "respect de moi" est plutôt bien défini. Je constate malgré tout que quand j’ai le cerveau embrumé, quand je me sens plus fragile que d’habitude, je rouvre la porte à des comportements que je veux tenir loin de moi.
Un truc du genre : se laisser déborder par un emploi du temps où il n’y a pas de plage horaire pour soi, réactiver une sorte de dépendance aux autres en autorisant des attitudes pas » cool », se dévaloriser et laisser la critique extérieure entrer ETC ETC…
Se respecter c’est se choisir, poser son cadre, s'estimer, se donner de la valeur. L’assouplir oui : jusqu’où ? La frontière est mince et là, c’est propre à chacun.
Se respecter c’est se dresser comme une guerrière avec son bâton et une flamme au bout pour symboliser le feu intérieur ( ce qui nous anime, nous fait vibrer).
Garder sa flamme bien allumée et surtout ne laisser personne l’éteindre !
Bisous.
Tout ce que je viens de dire est à prendre avec mesure bien évidemment… Je sais où j’en suis, je me connais aussi.
Et si vous sentez que cette notion de cadre de respect vous interpelle, on peut en parler ;)
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